Les autorités suédoises ont très tôt été confrontées au problème du vieillissement de la population et à ses conséquences sur les dispositifs de prise en charge des personnes âgées. La principale caractéristique de cet accompagnement est le droit à être pris en charge à domicile aussi longtemps que possible. Une approche domiciliaire au cœur des réflexions en vue de la future loi « grand âge et autonomie », en France.
« Les graines d’un vieillissement en bonne santé se sèment tôt. » Ces mots ont été prononcés par Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), lors de l’Assemblée mondiale sur le vieillissement en septembre 2001. Cependant, nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement. Vieillir en France, au Portugal ou en Suède, pour ne parler que de l’Union européenne, n’est pas la même chose. C’est en tout cas ce que démontre le Global Age Watch, un indicateur mis en place par l’ONU. Celui-ci se base sur treize critères réunis dans quatre domaines principaux : la sécurité des revenus, la santé, l’emploi et l’éducation, et enfin l’environnement. Le podium du dernier classement, établi en 2015, est le…
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