Titre : | Rapport au corps et parcours d’errance |
Auteurs : | Jade MESLIER, Auteur |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2022 |
Catégories : |
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Résumé : | Ce mémoire de pratique professionnelle cherche à développer le rapport au corps des personnes vis-à-vis d’un parcours d’errance. C’est en 1992 que les délits de vagabondage et de mendicité seront abrogés du Code Pénal en France. A travers les époques, les représentations et l’accompagnement des personnes sans domicile ont évolué. Néanmoins, des questionnements perdurent entre la répression et la compassion. La notion de sans domicile fixe recouvre divers parcours de vie où les personnes concernées peuvent être amenées à vivre dans l’absence d’un logement stable. L’errance recouvre la notion de déplacement dans l’espace géographique et temporel au regard de la difficulté à se stabiliser dans un lieu. De plus, l’errance place la personne dans la difficulté à maintenir du lien avec autrui. Ces liens peuvent être familiaux, professionnels et relationnels. Les éléments qui entraînent les personnes à s’ancrer dans un parcours d’errance à la rue sont multifactoriels. D’autre part, le corps des personnes s’adapte à leurs conditions de vie et culmine notamment dans la perte progressive des limites corporelles par une perte de réponse immédiate aux besoins physiologiques. Prendre soin de son corps est motivé par la priorité de certaines personnes à préserver une image de soi et de dissimuler les stigmates de la rue. Cependant, cette mobilisation évolue au regard de la temporalité d’inscription dans un parcours d’errance. |
Diplôme : | D.E. A.S.S. |